Un bébé passe neuf mois lové au creux du ventre de sa maman, confortablement installé dans son nid douillet. Le gîte, le couvert, ainsi que la piscine à température idéale sont fournis à la demande, ce qui fait que bébé ignore le manque. Il est seul (or co-locataire(s) éventuel(s) !)... pas tout-à-fait: entouré de sa mère, le concert incessant de son organisme (battements du coeur, digestion, voix, éternuements, éclats de rires, ainsi que les bruits du dehors qui parviennent confusément) l'accompagne de sorte qu'il ne se sent jamais abandonné. Plus exactement (pour mettre d’accord les esprits scientifiques), il passe d’embryon à fœtus dans un univers qui lui est totalement familier puisqu’il y a été conçu, et qu’il est capable à partir d’un certain âge gestationnel d’en toucher et ressentir les contours.
Puis un jour, l'heure de la sortie sonne, et le voilà projeté vers la grande inconnue: tout un monde de lumière, de bruit, de frilosité l'attend. Alors, tout naturellement, l'endroit où il se sentira le plus en sécurité pour affronter ce nouveau monde, c'est les bras de sa mère, non plus dans, mais juste au-dessus du ventre maternel. Puis ceux de son père, qu'il reconnaît très bien.
Oui, mais... comment concilier les besoins de bébé d'être dans vos bras, avec vos obligations quotidiennes (tâches ménagères, courses...)?*
Le portage en écharpe (ou équivalent) est la solution idéale pour répondre aux attentes de votre tout-petit. Loin d'être une pratique "baba-cool", c'est une technique ancestrale, pratiquée depuis des millénaires par de nombreux peuples à travers la planète... La méthode diffère selon les traditions, mais la finalité reste partout la même: faire en sorte que bébé soit et se sente en sécurité, et répondre de façon adéquate à ses besoins par l'apprentissage (rendu rapide du fait de la proximité optimale) puis la reconnaissance de son langage corporel.
Ce mode de portage respecte à 100% la physiologie de bébé ; stimule sa musculature, de par les mouvements du porteur ; suscite l'éveil du bébé porté, car il découvre le monde à hauteur d'homme, et entend mieux les adultes parler.
Monitrice depuis décembre 2007, membre du réseau « porter son enfant tout un art » (branche française du 1er réseau européen de portage LANA), je propose des ateliers pour vous apprendre à porter votre enfant, car « porter son enfant, c’est bien, apprendre à bien le porter, c’est mieux ! » N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus sur les modalités de participation.
A bientôt !
Pour trouver une monitrice près de chez vous : http://www.monde-de-bebe.com/
*Car il s'agit bien de besoin: il ne saurait être question de caprice, qu'on se le dise, le cerveau du nouveau-né n'est pas assez mâture pour lui permettre de construire un enchaînement d'idées qui l'amèneraient à "réclamer les bras". C'est bien parce qu'il ressent un inconfort (ou qu'il a mal quelque part, ou qu'il se sent seul) qu'il pleure.
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